PAFE - La Révolution à Précy

La Révolution à Précy

Les articles relatifs aux événements survenus dans Précy sur Oise au moment de la Révolution Française ont été publiés par le GEMOB (Groupement d'Etudes des Oeuvres d'Art de l'Oise et du Beauvaisis), qui avait réalisé un bulletin sur cette période de l'histoire.

Ils sont ici présentés en 6 parties, compte tenu de l'ampleur du sujet traité.

 

1) La Révolution à Précy - 1ère partie

A propos des Sources

Ce qui arriva au curé

 

2) La Révolution à Précy - 2ème partie

Le Serment

Ephémérides pendant la Révolution à Précy-sur-Oise

 

3) La Révolution à Précy - 3ème partie

La Charité de Précy

Maires et Adjoints

En fouillant les registres du Comité de surveillance de Précy

En parcourant les registres des délibérations communales de Précy (1790-1793)

Supplique pour détention de fusils

Un arrêté de vandales

Descente des cloches

Décret pour arrêter les suspects

 

4) La Révolution à Précy - 4ème partie

Archives de la Prévoté

Ventes

Le chirurgien - apoticaire et pharmacien

Remise de fusils

Comptes et règlements

Déprêtrisation

Crime de « Lèze-Nation »

Réquisition

Plus de signe féodal ou royal

Une pierre armoriée

Le maître d'école - 6 juillet 1791

Fraudeurs et suspects

Temple de la raison et de l'union

La première mairie

Divers

La petite porte

Secours populaire

Atelier de salpêtre

Sacrés bestiaux

Réquisitions

L'amour du vin

Le jeu d'arc

Les tilleuls de la Révolution

 

5) La Révolution à Précy - 5ème partie

Annexes

1. L'arbre de la Liberté

2. Original, non ?

3. Reliques et reliquaires de Précy

4. Le retable de Précy

Ce qui disparut dans le vandalisme révolutionnaire à Précy

Vente des biens de l'église

Confirmations

 

6) La Révolution à Précy - 6ème partie

Annexes (suite)

Etat professionnel des habitants de Précy en 1791

Dons patriotiques 1790, le 14 janvier

 

 

 

 

PAFE - Survol du siècle

SURVOL RELIGIEUX


L'An 2000 est, pour les chrétiens, la célébration jubilaire de la naissance de Jésus-Christ à Bethléem en Judée. Précy semble avoir été christianisé à l'époque Gallo-Romaine peu après l'arrivée de Saint Lucien, premier évêque de Beauvais vers la seconde moitié du troisième siècle.
DolmenJusque-là, on adorait des arbres, des fontaines, des dolmens ou menhirs appelés "pierres aux fées".
La première preuve d'une vie chrétienne à Précy nous est fournie par un manuscrit de Vandemire, seigneur Franc du pagus de Chambly dont la " villa " de Précy dépendait Il est daté de 690, 17ème année du règne de Thierry III.
Vandemire et son épouse Ercamberte font don de ce territoire agricole à l'abbaye de Saint Martin en Isle de France, dont Farulfus était Abbé. Le document précise que les donateurs y avaient leur sépulture de famille. C’est ce que les deux sarcophages devant l'église actuelle évoquent symboliquement.
Charles le ChauveUne autre charte de Charles le Chauve, datée de l'an 861 parle également de l'abbaye de Saint Martin de Précy. On peut en conclure que la première invasion des normands avait épargné le monastère, alors qu'après le Xème siècle nous n'avons plus de traces du monastère, ce qui laisse à croire que la communauté chrétienne de Précy subit la terreur des Normands. L'Obituaire de la cathédrale de Beauvais nous apprend qu'en 972, Hillegarde évêque de Beauvais et propriétaire de la " villa " ou ville de Précy, meurt et lègue cette seigneurerée au Chapitre Cathédral de Beauvais.
L'histoire de l'église actuelle nous fait comprendre qu'il y avait à Précy, comme en toute l'Europe entre le XIème et XIIIème siècle, une vie chrétienne intense. Cela explique la construction de la première église à cinq nefs à la fin du XIIème et début du XIIIème siècle. De style gothique primitif ou de transition, elle fut construite à l'endroit où s'élevait autrefois un lieu de culte celtique. C’est à Philippe de Précy que nous devons ce premier édifice dont il nous reste le chœur actuel avec son chevet plat percé d'un triplet surmonté d'une rose à onze lobes qui est unique au monde.
Les pèlerinages et les croisades en terre sainte ont également séduit les seigneurs et les chrétiens de Précy. Deux d'entre eux y ont participé. Philippe de Précy, à son retour de la 1ère croisade en compagnie de Roger II, évêque de Beauvais a rapporté des reliques, dont une parcelle de la croix du Christ, encore conservée en l'église aujourd'hui.
Guillaume de Précy (1219) a participé à la 6ème croisade avec neuf autres chevaliers. Nous n'avons rien au sujet de la vie chrétienne au moyen âge à Précy mais tout porte à croire qu'elle s'écoulait autour des seigneurs dont l'église était la nécropole. L'Hôtel Dieu ou Charité de Précy est un témoignage, disparu à la révolution, de cette foi et de cette charité des seigneurs envers les pauvres et les malheureux. Leur souci des orphelins, des vieillards et des malades s'accompagnait d'une ambition sociale, puisqu'ils ont soutenu de leurs largesses l'Eglise qui créait des écoles pour filles et garçons et organisait l'enseignement scolaire avec un " écolâtre " payé par les paroissiens jusqu'à la Révolution.
Bataille de CrécyPendant la guerre de cent ans (XVème siècle), l'église fut incendiée et démolie par les Anglais. Louis de Saint Gelais, fils naturel du roi François ler, et seigneur de Précy, fit construire en gothique flamboyant, trois nefs et le clocher de l'église. A l'époque de la Terreur, l'église subit le vandalisme révolutionnaire. Le culte continua dans la clandestinité jusqu'à ce que Napoléon le rétablit en 1802. Ce fut alors une véritable explosion, une renaissance de la vie chrétienne et la restauration de l'église saccagée. Au cours de ce XIXème siècle, l'église s'embellit de vitraux, de nouveaux autels et d'un autre dallage. Elle s'enrichit de nouvelles cloches, de calices, ostensoirs et burettes en vermeil ainsi que de magnifiques ornements sacerdotaux brodés sur drap d'or. En 1851, le cimetière entourant l'église est transféré sur la route de Neuilly. En 1899, les religieuses de la Compassion font une fondation à Précy. Elles apportent des soins aux malades et s'occupent des catéchismes et du patronage qui fut encore florissant sous l'abbé Finot. (1950)
En 1905, c'est la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Une nouvelle vague d'anticléricalisme déferle sur le pays, confisquant une deuxième fois les biens de l'Eglise : écoles, hôpitaux, orphelinats, hospices pour personnes âgées, tout est sous tutelle de l'État et les communautés de religieuses et religieux sont interdites.
Après quelques années, ne pouvant faire face - par manque de personnel qualifié - aux besoins de l'enseignement public et dans les hôpitaux, l'Etat fait de nouveau appel au personnel et aux religieux de l'Eglise qui reprend une certaine place dans l'enseignement désormais appelé " libre " ou " privé ", ainsi que dans les hôpitaux reconfiés aux religieuses et aux religieux revenus de leur exil. Précy connaît ainsi la laïcisation de ses écoles. Le seul témoignage qui subsiste est l'inscription " École Saint Joseph " au-dessus de la porte d'entrée de ce qui est actuellement la salle Paroissiale.
Le vingtième siècle est aussi marqué par les deux grandes guerres mondiales ; celle de 14-18 et celle de 40-44. Il est à remarquer qu'en temps d'épreuve et de guerre les gens se tournent plus volontiers vers Dieu et l'Eglise. Précy subit un bombardement et perdit un bon nombre de jeunes hommes à la guerre. Un courant religieux patriotique traverse alors le pays. L'Abbé Feutrel et les paroissiens ont oeuvré pour soulager le sort des prisonniers de la dernière guerre, par l'envoi de colis. Une plaque mortuaire apposée contre le mur de l'église témoigne de la prière pour les soldats tombés au champ d'honneur.
HütschenhausenLa libération de 1944 comporta un certain nombre de règlements de comptes parfois patriotiques mais également des vengeances personnelles contre les collaborateurs de l'ennemi ou contre ceux qui ont profité du marché noir pour s'enrichir. Depuis 1995, le Jumelage avec une commune Allemande invite à tourner la page. Ce jumelage avec Hütschenhausen a commencé par un concert à l'église et un serment aux accents chrétiens - PAIX, UNITÉ, FRATERNITE.
Quand le 11 octobre 1962, le Pape Jean XXIII va ouvrir le concile VATICAN II, les chrétiens sont consultés et contraints à faire un examen de conscience en Eglise. A-t-on suffisamment réagi contre le formalisme, le racisme, le matérialisme, l'intolérance, l'ignorance religieuse ? ... Le concile demande aux chrétiens de s'ouvrir au monde, de ne pas être des consommateurs mais des acteurs responsables ; de ne pas se contenter de " dire " qu'on est chrétien mais de l'être vraiment dans toutes les dimensions de sa vie personnelle, familiale, professionnelle et sociale. Un laïcat chrétien surgit autour de prêtres-ouvriers, autour de chrétiens engagés dans l'Action catholique spécialisée des milieux ouvriers, indépendants, commerciaux, intellectuels, militaires... On a l'impression de passer d'une Eglise de dévotion à une Eglise d'action. Le Concile apporte un renouveau dans sa façon de s'adresser au monde. La liturgie est désormais dans la langue du pays et l'aménagement des églises vise à une plus grande proximité avec les fidèles. L'Abbé Meunier prendra l'initiative du réaménagement de l'église. Il supprima les grilles du chœur ainsi que tout ce qui était fatras ou nuisible à une célébration sobre et proche des mentalités modernes. En 1979, d'importants travaux dans le sanctuaire ont permis avec des matériaux anciens de faire un autel face au peuple avec des matériaux en pierres et marbres anciens.
Un synode diocésain pour l'application des directives conciliaires fut organisé par Mgr Hardy. C'est à nouveau des réunions et un examen de la situation de l'Eglise locale. A la suite de ces colloques, inventaires et statistiques, nous avons dressé un bilan et publié les résultats dans un volumineux dossier remis à l'évêque lors de sa visite pastorale en Avril 1988 où il fut reçu à la mairie de Précy avec les Maires de Boran et de Blaincourt.
Aujourd'hui il y a moins de pratiquants mais plus de chrétiens engagés. Ils animent la vie associative, sociale et politique. Cela ne va pas toujours sans difficultés. A plusieurs reprises des chrétiens de sensibilité politique ou religieuse différente vivent des conflits qui dégénèrent parfois en violences verbales devant l'évêque Mgr Desmazières venu apaiser les chrétiens désunis.
Clinique des LierresLes catéchismes repensés selon les méthodes pédagogiques actives sont de la responsabilité des familles chrétiennes sous l'autorité d'un prêtre. Les chrétiens visitent les malades et les personnes âgées, de la clinique des Lierres, de la maison de retraite " les Lys " ou à domicile. Ils leur portent la communion s'il la désirent. Les enterrements, n'étant pas un sacrement, sont parfois célébrés par les Chrétiens laïcs. Un conseil Pastoral s'interroge à dates régulières sur l'action des chrétiens dans la société et dans l’Eglise. On parle beaucoup de gens qui se font musulmans ou bouddhistes. On parle rarement de l'inverse qui est aussi vrai. Une jeune fille de famille bouddhiste à Précy s'est fait baptiser et confirmer et chaque année des adultes et des jeunes en âge scolaire demandent le baptême ou la communion. Les recommençants qui renouent avec la pratique religieuse ne sont plus rares.
Si on a moins de prêtres et de vocations religieuses, on a plus de Chrétiens engagés et militants. L'antenne du Secours Catholique et la campagne annuelle contre la faim et pour le développement sont éloquents en ce domaine de la solidarité à Précy.
Au cours de ce siècle, quatre jeunes filles se sont fait religieuses ; Sœur Suzanne Delporte, Sœur Madeleine Loir, Sœur Michèle Coeurderoy et Sœur Héloïse Foucray. Un homme est devenu religieux chez les Maristes ; Frère Paul LOIR et un autre, Mgr Maurice Carneau, Frère de Madame René GUILLIER, est devenu prêtre et vicaire général de Beauvais.
Ce siècle a vu passer huit curés à Précy
- L'Abbé Joseph Lemaire : 1897-1927
- L'Abbé Georges Feutrel : 1927-1943
- L'Abbé Étienne Finot : 1943-1953
- L'Abbé Jean Gilson : 1954-1955
- Mgr René Bellanger : 1955-1958
- L'Abbé Robert Meunier : 1958-1973
- L'Abbé Eric De Wandel : 1974-1979
- L'Abbé Carlos Speybroeck : 1979
Delacroix La libertéL'Abbé Feutrel et l'Abbé Finot sont inhumés à Précy.
Ce tableau n'est pas sans ombres. Après le Concile (1965), certains chrétiens n'ont pas accepté ou pas compris les réformes catéchétiques ou liturgiques et ont quitté l'Eglise sur la pointe des pieds ; d'autres l'ont fait bruyamment. Une troupe scout n'ayant pas l'encadrement légal, ne reçut plus de mandat du curé et de son Conseil Pastoral. Un chef-scout indépendant de Neuilly en Thelle les a pris sous son aile et baptisés " scouts de Saint Bernard ".
Environ 50 % des enfants baptisés ne vont pas au catéchisme. Une minorité arrête l'enseignement catéchétique après la première communion mais plus de la moitié de ceux qui ont fait leur profession de foi suivent encore les deux années de formation avant leur confirmation. L'An dernier, il y avait cinq adultes à la confirmation. La recherche et la formation en église est pleine d'espérance mais reste l'affaire d'une minorité qui à travers des formations théologiques, bibliques, catéchétique etc... approfondissent leur foi. Pour d'autres, si la recherche existe, elle se fait auprès d'autres nouvelles tendances orientales, sectes, courants spiritistes etc... La secte des Témoins de Jéhovah est très active à Précy et Blaincourt. On y trouve également un groupuscule de jeunes satanistes et une cartomancienne-voyante qui évoque l'esprit des morts à partir de tables tournantes. Certains jeunes ont perdu leur équilibre psychique en fréquentant ces milieux. Les quelques musulmans de Précy pratiquent à Creil et vivent en bons termes avec la population. On compte aussi quelques Bouddhistes et autres disciplines orientales comme le Zen. La superstition reste également bien vivante surtout auprès de personnes peu instruites. Ils ne veulent pas se marier en Mai de peur de ne pas avoir d'enfants parce que c'est le mois de la vierge. D'autres ne veulent pas faire baptiser leur enfant au mois de Mai car " Mois des fleurs, mois des pleurs ! "
Ces enfants vous feraient pleurer La communion fréquente, hebdomadaire des pratiquants n'est pas pour autant un signe de santé spirituelle. Beaucoup de Chrétiens ont perdu le sens du péché. La sincérité ou l'authenticité ont pris la place de la vérité, comme s'il suffisait d'être sincère pour être dans le vrai. Pour d'autres, l'opinion de la majorité des gens passe pour être la vérité ou la norme de conduite morale, comme si la vérité dépendait de l'avis du plus grand nombre au lieu d'être un absolu objectif. Le sens de la liberté a également perdu de son objectivité comme si la liberté pouvait être un critère à se permettre n'importe quoi. Dans cette confusion des esprits, certains considèrent comme moral ce qui est légal et d'autres n’hésitent pas à mêler l'astrologie et la réincarnation à quelques éléments du christianisme. Cette année, les prédictions de Nostradamus font recette et certains s'imaginent que se marier en l'an 2000 portera bonheur !
En conclusion de ce rapide survol plein d'espérance pour l'avenir, je dirais que l'ignorance religieuse fait que la religiosité du 20ème siècle n'a pas grand chose à voir avec la Foi. L'homme est rapidement religieux mais lent à croire.

PAFE - Rétrospective

RETROSPECTIVE du XXe SIECLE

1901
- Le 22 avril, Précy compte 1051 habitants. Le châtelain roule carrosse tiré par quatre chevaux blancs.
- Cinq familles ont une calèche, seize possèdent un landau et la plupart ont une carriole ou une charrette. A la gare et à l'hôtel Saint-Eloy, dans la rue du château on peut louer un fiacre.
- Il y a treize cafés dans la commune...
Crue de l'Oise en 1910- La nuit les rues sont éclairées par des réverbères à gaz. Les rues principales sont pavées.
1905
- Les lois de la séparation de l'Église et de l'État signifient l'exil des religieuses de la Compassion et la suppression de leurs écoles à Précy.
1909
- Retour des religieuses à Précy.    
- L'Ancienne école des garçons, " École Saint Joseph " autrefois tenue par l'écolâtre de la paroisse, devient ouvroir - patronage et plus tard, en 1970, salle paroissiale.
- Les religieuses se dévouent désormais auprès des malades à domicile.
1910
- Le maire Gaston Wateau obtient un emprunt et fait construire les écoles publiques ; une pour les garçons et une pour les filles.
1914-1918
- La grande guerre emporte 45 jeunes Précéens morts au champ d'honneur. En 1914, le génie Français détruit le pont de Précy. Il y a divers bombardements sur Précy.
Fête patronale de 19211920
- Le pont de Précy est reconstruit. M. Riche vend sur la place du marché, les dernières bouteilles de vin récoltés à Précy.
1923
- Création de la Coopérative Agricole à Précy. Elle groupe 400 cultivateurs.
- L'ensemble du personnel compte 60 personnes.
1940
- Craignant l'arrivée des Allemands, les troupes Françaises détruisent le pont de Précy. Le lendemain 13 juin, les Allemands occupent Précy jusqu'en fin août 1944.
Les trois troupeaux de moutons comptant chacun environ 200 brebis ne peuvent plus aller paître de l'autre côté de l'Oise. Ils vont désormais brouter sur le plateau de Crouy ; seul le troupeau d'Outreleau garde ses habitudes.
L'image champêtre des troupeaux bêlants, rentrant le soir au coucher du soleil à Précy durera jusqu'en 1959. Pierre Coeurderoy était le dernier berger (1959).
 - Les Allemands réclament vingt cinq chevaux à la commune.
- Quelques cultivateurs labourent à nouveau leurs champs avec des bœufs.
- Lors d'un bombardement sur Précy, un habitant est tué. Une "kommandantur" est installée au Château Vénèque et les plus importantes maisons autour de l'église sont réquisitionnées pour loger les officiers Allemands. Un régiment du train, puis un autre de pontonniers, occupe la propriété Bertrand pour y fonder une école qui y restera jusqu'à la libération.
Le bateau-lavoir1942
- Le Pont de Précy est remis en service.
1943
- Les hommes sont requis à tour de rôle de monter la garde jour et nuit sur les voies du chemin de fer contre les prétendus "terroristes".
1944
- L'aviation des alliés, voulant détruire les usines de "V1" installés dans les carrières de Saint Leu, ratent leur cible et lâchent plus de mille deux cent bombes le 05 Août 1944, douze personnes mortes furent retirées des décombres. Le presbytère compte parmi les maisons bombardées. Durant cette guerre, huit jeunes soldats de Précy tombèrent au champ d'honneur.
- Le 27 août 1944, les Allemands font sauter le pont de Précy.
- Le 30 août, les cloches de Précy sonnent la LIBÉRATION.
- Le Maire fait construire un bac sur l'Oise pour rétablir les relations entre les deux rives.
1946
- Le 1er Mars, le nouveau pont est ouvert à la circulation. C'est le premier pont reconstruit sur tout le cours de l'Oise. On apporte du sable neuf sur la plage d'Outreleau.
1949
- Précy reçoit la Croix de Guerre qui figure désormais sur ses armoiries au bas du blason.
1950-1951
- Création d'un terrain de sport dans l'ancienne propriété Boulet achetée par la municipalité.
Vitraux1957
- Découverte d'une puissante nappe d'eau souterraine entre Précy et Boran par la Société Lyonnaise des Eaux et aussitôt mise en oeuvre pour desservir la région.
- L'eau est minéralisée sans excès ; légèrement ferrugineuse et riche en carbonate de calcium.
1958-1959
- Installation des nouveaux vitraux à l'église par Bernard Gilbert selon les cartons de Georges Rouault.
1960
- Création du nouveau lotissement " Le Clos Pannezelle " par le Maire Charles Minost. Aménagement du hameau de Sorel.
1965
- Le Corps des Sapeurs Pompiers de Précy créé en 1884 se transforme en " Centre de Secours de Précy  ".
- Création de la rue du 8 mai 1945.
- La rue de Blaincourt est débaptisée et se nomme désormais rue Louis Coeurderoy (Maire de 1928 à 1959).
1969
- Parution du premier Bulletin Municipal.
- Ouverture de l'École Maternelle Georges Sand. Ouverture du Collège d'Enseignement secondaire à Gouvieux, que 97 de nos enfants fréquentent. La mixité s'impose dans tout l'Enseignement.
1971
- Un nouveau Conseil Municipal arrive pour six ans avec Pierre Bessey comme maire.
La propriété "Petits Quinquins"- Il y a deux femmes au Conseil.
- Mise à la disposition du Pétanque Club d'une parcelle du terrain des sports.
- Installation d'une cabine téléphonique rue Charles Andrieu.
1972
- Achat de la propriété " Les Petits quinquins " baptisée désormais " Les Erables ".
1973
- Création d'une Bibliothèque scolaire aux Erables.
- Extension de nouvelles lignes téléphoniques.
1975
- Construction de 32 logements H.L.M.
- Construction d'un nouveau bureau de Poste.
- Déviation et création de la route de Creil-Pontoise - CD92.
- Modernisation et éclairage public sur la route de Beauvais - CD44.
1976
Extraction de craie- Création d'une cantine scolaire aux Erables.
- Autorisation d'extension et exploitation de la carrière " Sté Chaux de Boran " située en bordure du CD 603.
- Création et projets, puis réalisations des lotissements " Prés des murs " - " Sorel " - " La tour du moulin ".
1977-1980
- Elections municipales. Les communistes triomphent. Marcel Charansonnet est élu maire de Précy.
- Période d'impasse politique et de gestion impossible.
1980
- Pierre Bessey redevient maire jusqu'en 1989.
1981
- Il y a deux femmes au Conseil.
- Ouverture d'une bibliothèque municipale à la Mairie.
- Le Ministère de la culture classe les orgues de Narcisse Martin en l'église de Précy " orgue historique ". La restauration sera entreprise dans les années qui suivent.
1984
- Création d'un Club de tennis sur les terrains municipaux. (deux courts de tennis).
1988
Pierre Bessey- Vente de l'ancienne mairie, rue Wateau agrandissement et modernisation de la nouvelle Mairie, rue Charles de Gaulle
- Création d'une école de musique.
1989
- René Riva devient Maire. Il y a six femmes au Conseil Municipal.
- Précy a 3.137 habitants.
1992
- Réaménagèrent du Centre-Bourg avec une fontaine.
- Prise de conscience de l'importance du patrimoine et de l'environnement.
- Plantation d'arbres et arbustes.
1993
- Exceptionnelle crue de l'Oise.
- Précy village fleuri.
1995
- Jumelage de Précy avec Hütschenhausen (Allemagne).
1996
- Fermeture, destruction et puis mise en place d'un nouveau pont de Précy.
1998
- L'Ancien Centre de Secours est rasé, transféré rue du Havre et le terrain libéré reçoit la construction d'un nouveau restaurant scolaire relié aux écoles.
- Réaménagement des berges de l'Oise.
Liste des maires1999
- Création d'un marché hebdomadaire et parking.

LES MAIRES DU XXe SIECLE

1888-1909 : Gaston Wateau
1910-1919 : Georges Lombois
1919-1925 : Henri Laveille
1925-1928 : M. Poullain
1928-1959 : Louis Coeurderoy
1959-1965 : Charles Minost
1977-1980 : Marcel Charansonnet
1965-1977 et
1980-1989 : Pierre Bessey
1989-2008 : René Riva

 

PAFE - Révolution 6

La Révolution à Précy - 6ème partie

Annexes (suite)


Etat professionnel des habitants de Précy en 1791

Dessin du centre de Précy en 17891 notaire
1 châtelain
1 avocat au Parlement
1 curé
2 chirurgiens 1 huissier
1 maître d'école
1 maîtresse d'école
3 bourgeois
2 chevaliers de l'Ordre Royal et Militaire de St Louis
8 manœuvriers
2 charpentiers
4 maçons
1 paveur
4 scieurs de long
1 charron
1 carrier
1 couvreur
2 maréchaux-ferrants
1 menuisier
2 serruriers
3 meuniers
5 cordonniers
3 tailleurs d'habits
1 maître perruquier
1 chapelier
 1 cordier
1 lingère
3 pêcheurs
6 marchands
1 maître boucher
2 boulangers
1 berger
1 jardinier
5 laboureurs
111 vignerons
En considérant cette liste, on peut en conclure que les vignerons représentaient alors 63,4 % de la population active de Précy-sur-Oise.


Dons patriotiques 1790, le 14 janvier
Assemblée en lieu ordinaire à l'effet de recevoir les déclarations du don patriotique des habitants de la paroisse de Précy dont les déclarations suivent :
N°1 - Delaunoy, curé, déclare que la somme de 300 livres qu'il contribuera au besoin de l'Etat est conforme aux fixations établies par le décret de l'Assemblée Nationale du 6 octobre concernant la contribution patriotique.
N°2 - Chapelain Colasse, 150 livres.
N°3 - Jean Tondu, 89 ans, avocat au Parlement.
N°4 - Claude François Delaunoy déclare n'habiter Précy que par les malheurs du temps, attendu qu'il a son domicile à Paris où il a fait sa déclaration.
N°5 - De Cassan, chevalier de l'Ordre Royal de Saint Louis, 24 livres.
N°6 - Jacques Legros, maréchal ferrant, 51 livres laquelle est dans la proportion portée par le décret.
N°7 - Estienne Vachette, laboureur, 72 livres.
N°8 - Jean Lefèvre, pourvoyeur pour Paris, 9 livres.
N°9 - Pierre Champion, marchand, 18 livres.
N°10 - Louis Derebergue, vigneron, 24 livres.
N°11 - Jean Gautier, pêcheur de poissons, 3 livres.
N°12- Pierre Valéry Grehan, sindic de l'Assemblée Municipale et de la paroisse, 18 livres.
N° 13 - Louis Eugène Henneguy, laboureur, 9 livres.
N°14 - Louis Legros, laboureur, ne possédant aucun bien, 6 livres.
N°15 - Pierre François Henneguy, laboureur, 15 livres.
N'16 - Guillaume Manger, marchand, 9 livres.
N°17 - Louis Christophe Ferer, marchand, 9 livres.
N°18 - Louis Bansse, tailleur d'habits, 1 livres 16 sols.
N°19 - Pierre Derebergue, vigneron, 12 sols.
N°20 - Pierre Berger, vigneron, 12 sols.
N°21 - Charles Bierre, vigneron, 12 sols
N°22 - Pierre Laurent, vigneron, 24 sols.    
N°23 - François Desprez, vigneron, 12 sols.
N°24 - Charles Lefèvre, vigneron, 12 sols.
N°25 - Jean Dupuis, vigneron, 12 sols.
N°26 - Pierre Decaux, vigneron, 24 sols.
N°27 - Charles Hyacinthe De Breban, vigneron, 24 sols.
N°28 - Louis Chefdeville, vigneron, 24 sols.
N°29 - Antonin Gesseaume, vigneron, 24 sols.
N°30 - Simon Gauthier, vigneron, 24 sols.
N°31 - Nicolas Tallon, charpentier, 3 li vres.
N°32 - Louis Toussain de Breban, vigneron, 45 sols.    
N°33 - Jean Chéron, marchand, 6 livres.
N°34 - Jean Chefdeville, l'aîné, vigneron,24 sols.
N°35 - Louis Fabre, Chevalier de l'Ordre Royal et Militaire de St Louis, 48 livres.
N°36 - Dominique Berger, vigneron, 12 sols.
N°37 - Pierre Devinoy, fils de Charles, vigneron, 24 sols.
N°38 - Louis Sollin, maçon, 24 sols.
N°39 - André Giroux, menuisier, 24 sols.
N°40 - Charles Lasselle, vigneron, 18 sols.
N°41 - Jacques Aubin, vigneron, 12 sols.
N°42 - Jacques Jean Charles Tellier, vigneron, 24 sols.
N°43 - François Bougny, serrurier, 24 sols.
N°44 - Jean Baptiste Desjardin, tailleur d'habits, 24 sols.
N°45 - Joachim Bonel, cordonnier, 24 sols.
N°46 - Thomas Cœurderoy, le jeune, vigneron, 24 sols.
N°47 - Barthelemy Charpentier, vigneron, 24 sols.
N°48 - Simon Pécheur, maçon, 30 sols.
N°49 - Mathieu ?, manoeuvrier, 3 livres.
N°50 - Charles Decaux, vigneron, 18 sols.
N°51 - Marie Dore, veuve de Charles Jousselain de cette paroisse, 18 sols.
N°52 - François Duval, chirurgien, 12 livres.
N°53 - Louis Gabriel Deneuilly, vigneron, 24 sols.
N°54 - Pierre Deneuilly, vigneron, 18 sols.
N°55 - Joseph Biet, vigneron, 24 sols.
N°56 - Jean Boucherie, maître en chirurgie, 9 livres.
N°57 - Jacques François Devinoy, vigneron, 36 sols.
N°58 - Jean Séjoumelle, marchand, 3 li vres.
N°59 - Victor Gilquin, marchand, 36 sols.
N°60 - Pierre Lefèvre, vigneron, 24 sols.
N°61 - Charles De Villers, vigneron, 30 sols.
N°62 - Jean Biet, vigneron, 24 sols.
N°63 - Jacques Masson, l'aîné, vigneron, 24 sols.
N°64 - François Baudoin, meunier, 24 sols.
N°65 - Nicolas Devinoy, le jeune, vigneron, 21 sols.
N°66 - Jean Giroux, vigneron, 18 sols.
N°67 - Marie Geneviève Descourtieux, veuve de Jean Charpentier, vigneron, 18 sols.
N°68 - Nicolas Maillard, vigneron, 24 sols.
N°69 - Marie Angélique Courtois, veuve de Jean Baptiste Desprez, vigneron, 12 sols.
N°70 - Veuve François Boulanger, vigneron, 12 sols.
N°71 - Nicolas Caron, paveur, 24 sols.
N°72 - Veuve François Prévot, vigneron, 12 sols
N°73 - Veuve Jacques Aubain, le jeune, vigneron, 12 sols.
N°74 - Veuve Louis Chefdeville, vigneron, 12 sols.
N°75 - Paul Deneuilly, vigneron, 24 sols.
N°76 - Veuve Jacques Decaux, vigneron, 6 sols.
N°77 - Pierre Vannebourg, scieur de long, 12 sols.
N°78 - Veuve Pierre Boquet, vigneron, 9 sols.
N°79 - Jacques Devinoy, dit la mouche, vigneron, 24 sols.
N°80 - Louis Gabriel Devinoy, vigneron, 24 sols.
N° 81 - Claude Athanase Lefèvre, vigneron, 12 sols.
N°82 - Philippe Deaubonne, vigneron, 18 sols.
N°83 - Pierre Dambreville, vigneron, 24 sols.
N°84 - Charles Mahu, vigneron, 18 sols.
N°85 - Louis Lefèvre, vigneron, 24 sols.
N°86 - Toussain Devinoy, vigneron, 12 sols.
N°87 - Veuve Jean Biet, vigneron, 12 sols.    
N°88 - Henriette Devinoy, fille, 12 sols.
N°89 - Pierre Aubin, vigneron, 24 sols.
N°90 - Pierre Chefdeville, Famé, vigneron, 24 sols.
N°91 - Lucien David, vigneron, 12 sols.
N°92 - Charles Vivan, vigneron, 12 sols.
N°93 - Antonin Bachevilliers, dit l'avocat, vigneron, 12 sols.
N°94 - Pierre Chefdeville, le jeune, vigneron, 24 sols.
N°95 - Georges Laurent, scieur de long, 12 sols.    
N°96 - François Guertin, pêcheur de poissons, 12 sols.
N°97 - Joseph Gesseaume, vigneron, 18 sols.    
N°98 - Nicolas Devinoy, dit cadet, vigneron, 24 sols.
N°99 - Jean Baptiste Berger, vigneron, 24 sols.
N°100 - Jean Boucher, fils de François,vigneron, 6 sols.
N°101 - Marie Rose Vaetselle, 3 livres.    
N° 102 - Etienne Bellet, huissier au Châtelet de Paris, 24 livres.    
N°103 - Jean Louis Lemaître, cordonnier, 18 sols.
N°104 - Louis Bansse, l'aimé, vigneron, 24 sols.
N°105 - Denis Cocquatrin, vigneron, 24sols.
N°106 - Jean Charpentier, vigneron, 12 sols.
N°107 - Louis Mercier, vigneron, 12 sols
N° 108 - Pierre Pierval, vigneron, 3 livres.
N°109 - Léon Decaux, vigneron, 12 sols.
No 110 - Jacques Tellier, l'aîné, vigneron, 12 sols.
No 111 - Joseph Benot, vigneron, 12 sols.
No 112 - Michel Deaubonne, vigneron, 18 sols.    
No 113 - Pierre Louis Levassent, vigneron, 3 livres.    
No 114 - Louis Devinoy, dit St Roch, vigneron, 24 sols.
No 115 - Gilles Decaux, vigneron, 3 livres.
No 116 - Jacques Gesseaume, jardinier, 24 sols.    
No 117 - Louis Descourtieux, vigneron, 24 sols.    
No 118 - Henry Gérard, manœuvrier, 15 sols.
No 119 - Louis Lefèvre, le jeune, vigneron, 18 sols.    
No 120 - François Lemaître, cordonnier, 24sols.
No 121 - Christophe Deneuilly, vigneron, 3 livres.
N° 122 - Louis Pallin, vigneron, 30 sols.    
N° 123 - Jean Charles Cœurderoy, vigneron, 21 sols.
No 124 - Jacques Georges Masson, le jeune, vigneron, 18 sols.    
N° 125 - Nicolas Bansse, vigneron, 12 sols.    
No 126 - Jean Charles Sandhomme, tailleur d'habits, 12 sols
N° 127 - Alexandre Prévost, vigneron, 18 sols.    
No 128 - François Fourier, manœuvrier, 18 sols.    
N° 129 - Veuve Charles Urbain Jousselain, 36 sols.    
N° 130 - Pierre Boucher, maître boucher, 3 livres.    
No 131 - Etienne Jouard, maître perruquier, 3 livres.    
N°132 - Jacques Marc Benoist, charron, 9 livres.
N°133 - Pierre Noret, berger, 12 sols.
No 134 - Veuve Claude Lefèvre, vigneron, 12 sols.
N°135 - Charles Devinoy, fils de Charles, vigneron, 12 sols.
N° 136 - Jean Baptiste Lefèvre, vigneron, 12 sols.
N°137 - Catherine Gitain, fille, 12 sols.
No 13 8 - Louis Legrand, vigneron, 24 sols.
N°139 - Veuve Louis Mercier, vigneron, 12 sols.
N° 140 - François Gautier, pêcheur de poissons, 24 sols.
No 141 - Veuve Pierre Bouchard, vigneron, 12 sols.
N°142 - Remy Decaux, vigneron, 24 sols.
N°143 - Antoine Blochet, maçon, 24 sols.
N'144 - Olivier Pallin, vigneron, 24 sols.
N°145 - François Tallon, charpentier, 12 sols.
N°146 - Pierre Caillote, vigneron, 24 sols.
N°147 - Madeleine Gillette le Cœur, maitresse d'école, 12 sols.
N°148 - Marie Anne Henneguy, fille lingère, 24 sols.
N° 149 - Veuve Louis Legros, 24 sols.
N°150 - Antoine Lemaître, cordonnier, 12 sols.
No 151 - Jean Chefdeville, le jeune, vigneron, 24 sols.
N°152 - Simon Deaubonne, vigneron, 24 sols.
N°153 - Veuve Louis Descourtieux, l'aîné, vigneron, 12 sols.
N°154 - Veuve Louis Devillers, vigneron, 12 sols.
N°155 - Jean Baptiste Boquet, chapelier,12 sols.
N° 156 - Louis Claude Thouret, laboureur, 6 livres.
N°157 - Pierre Levasseur, le jeune, vigne¬ron, 50 sols.
N°158 - Pierre Glorieux, cordier, 3 livres.
N°159 - Athanase Glorieux, receveur du 20ème, 24 sols.
N°160 - Laurent Benot, vigneron, 24 sols.
N° 161 - Charles Louis Devinoy, vigneron,15 sols.
N°162 - Pierre Louis Dupille, cordonnier,12 sols.
N°163 - Georges Norite, manœuvrier, 18 sols.
N° 164 - François Deaubonne, manœuvrier, 18 sols.
N° 165 - Jean Louis Boullet, carrier engrais, 15 sols.
N°166 - Charles Vaast, ancien couvreur infirme, 3 livres.
N°167 - Veuve Charles Barre, vigneron, 12 sols.
N°168 - Charles Grignon, bourgeois, 3 livres.
N° 169 - Nicolas Devinoy, l'aîné, vigneron, 24 sols.    
N° 170 - Antoine Cousin, maçon, 10 sols.    
N° 171 - Veuve Charles Debrebant, boulangère, 36 sols.    
N°172 - François Boulanger, manœuvrier, 12 sols.    
N° 173 - Pierre Duchatelle, manœuvrier, 12 sols.
N° 174 - Claude Riberon, scieur de long, 12 sols.
N°175 - François Decaux, vigneron, 3 livres.
N°176 - Veuve Nicolas Bierre, vigneron, 24 sols.
N°177 - Veuve Pierre Palin, vigneron, 10 sols.
N°178 - Thomas Rouler, manœuvrier, 12 sols.
N°179 - Toussain Charpentier, vigneron,12 sols.
No 180 - Veuve Firmin Sandhomme, vigneron, 12 sols.
N° 181 - Charles Pascal Delamotte, vigneron, 12 sols.
N° 182 - Louis Glorieux, vigneron, 15 sols.
N° 183 - Veuve Louis Derebergue, dit six sols, 12 sols.
N° 184 - Catherine Manger, fille, 12 sols
N°185 - Pierre Deneuilly, vigneron, 3 livres.
N°186 - Charles François Boutroy, marchand, 6 livres.
N° 187 - Antonin Marie Corbier, laboureur, 30 livres.
N°188 - Louis Brihamel, bourgeois, 3 livres.
N°189 - Veuve Charles François Félix Bonnefoi, 24 sols.
N° 190 - Je, soussigné, procureur fiscal de Précy, y demeurant, déclare avec vérité n'avoir aucun revenu ou biens fondés et que la somme de 72 livres à laquelle néanmoins je contribuerai aux besoins de l'état, « soit » le 1/4 de mon revenu casuel et industriel ; laquelle somme de 72 livres « conviendrait » de payer par tiers aux époques déterminées par le décret de l'Assemblée Nationale du 6 octobre dernier, dont remboursement s'il y a lieu me sera fait, ou à ma fille aînée que je nomme pour me succéder
N°191 - Veuve François Devinoy, vigneron, 24 sols.
N°192 - Jacques Philippe Chefdeville, vigneron, 24 sols.
N°193 - Antonin Steve, Scieur de long, 24 sols.
N°194 - Claude Aubin, vigneron, 24 sols.
N°195 - François Chevallier, vigneron, 12 sols.
N°196 - Charles Louis Delamarre, vigneron, 6 sols.
N° 197 - Louis Lesguillon, meunier du moulin à vent de Précy, 6 livres.
N°198 - Veuve Louis Favenne, vigneron, 12 sols.
N°199 - Denis Valle, serrurier, 12 sols.
N°200 - Reine et Hélène Ferry, sœurs, 24 livres.
N°201 - Billaule, veuve Lahure, 200 livres.
N°203 - Philippe Lacroix, vigneron, 12 sols.
N°204 - Louis Sébastien Landru, maître d'école de cette paroisse, 3 livres.
N°205 - Jean Louis Batton, maréchal ferrant, 24 sols.
Nous, Sindic et Député de l'Assemblée Municipale de la paroisse de Précy-sur-Oise, à l'Assemblée tenue au lieu ordinaire après avoir « siégé » pendant 3 semaines et les avoir annoncées au prône et au son de la cloche, ne s'étant plus trouvé personne pour faire leurs déclarations patriotiques, nous l'avons tenue pour close et arrêtée, fait à Précy, le 5 février 1790.
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